Le perce-oreilles

Nom
Latin:
 Dermaptera

Description
:
L’insecte adulte mesure de 1,5 à 2 cm de long. Son corps est long,  allongé et aplati. Il est recouvert d’un exosquelette brun rougeâtre, dur, d’aspect luisant, et porte des antennes dont la longueur est d’environ la moitié de celle du corps. Il se distingue par la présence de deux pinces, à l’extrémité de l’abdomen. Chez
le mâle, elles sont longues et recourbées, mais chez la femelle elles
sont nettement plus petites et presque droites. Ces appendices d’aspect féroce servent de moyen de défense, pour saisir les
insectes hostiles, ou encore durant la période de l’accouplement.

L’adulte
possède des ailes, repliées sur son dos et protégées par deux
autres

ailes
épaisses

Pour
voler, il doit décoller d’un endroit surélevé car les ailes ne
sont pas

assez
fortes pour le soulever du sol.

Ils
peuvent sécréter un liquide qui produit une odeur nauséabonde.

Reproduction:

Les
perce-oreilles font figure d’exception chez les insectes puisqu’une
fois accouplée,

la
femelle se retire à quelques centimètres sous terre, dans un nid,
où elle pond et

passe
l’hiver à s’occuper de ses œufs. Elle les couve, les nettoie
pour les débarrasser

des
moisissures, les regroupe et peut même les déplacer pour leur
éviter des

variations
de température et d’humidité.

Les
oeufs éclosent au printemps.

La
femelle prodigue également des soins aux jeunes larves pendant deux
ou

trois
semaines au cours desquelles elle les protégera et les nourrira.

Les
larves changeront de peau, passant par quatre mues successives avant

de
devenir adulte

Les
larves commencent leurs explorations nocturnes vers la fin mai, puis
elles

quittent
le nid, et la femelle meurt.

Habitudes:

Le
perce-oreille se nourrit de matière en décomposition mais aussi
d’insectes

(parfois
de ses semblables), de champignons, de feuilles tendres, de fleurs,

de
légumes et de fruits.

Son
habitat préféré est donc l’extérieur.

Par
contre, le sol qui borde les fondations d’une maison ou les
fissures qu’on y

retrouve
peuvent lui convenir pour passer l’hiver.

Lorsqu’on
l’aperçoit dans une maison, il est habituellement de passage et
poursuit

sa
recherche de nourriture et d’abri. Il ne se reproduit pas à
l’intérieur.

S’il
s’y retrouve le jour, c’est peut-être parce qu’ils sont
nombreux dans les environs,

mais
il est aussi possible que sa présence soit causée par
l’introduction de fleurs coupées.

On
le retrouve généralement sous les pots de fleurs, dans les cavités
du mobilier

de
jardin ou dans le garage.

Prévention:

Contrairement
à la croyance populaire, cet insecte s’avère plutôt utile, car
il mange

les
pucerons dans les vergers, il pollinise les fleurs et il sert de
nourriture aux animaux.

Or,
la détermination à le tuer serait davantage liée au fait que les
gens n’aiment pas son

allure
plutôt qu’aux dégâts qu’il cause.

Notre
façon actuelle de concevoir les potagers (rangs rapprochés et sol
nu) l’oblige

à
s’en prendre à nos plantations, car il ne peut y trouver d’autres
sources de nourriture.

Pour
pouvoir être les seuls à profiter pleinement des légumes du
jardin,  il est préférable

de
débuter les ensemencements à l’intérieur et de les transplanter
le plus tôt possible

ou
lorsqu’ils seront assez vigoureux pour supporter quelques dommages.

L’ajout
de compost permettra d’abriter de petits organismes dont se
nourrissent

les
forficules et leur évitera de s’en prendre à nos plants

On
peut aussi limiter les infestations en retournant la terre du potager
et des

plates-bandes
tôt au printemps, on dérangera l’adulte et on exposera les œufs

de
cet insecte aux intempéries ainsi qu’à leurs ennemis (prédateurs
et parasites).

En
enlevant les débris, le gazon coupé et les feuilles mortes au sol,
on évitera de

leur
fournir un abri.

Pour
ne pas avoir de perce-oreilles dans la maison, on peut colmater,
boucher

ou
installer des moustiquaires dans les petites fentes par où ils
peuvent entrer.

Il
est aussi préférable de ne pas leur fournir d’abri en laissant
des débris

(végétaux
ou autres) autour de la maison et de tailler le feuillage qui entre
en contact

avec
celle-ci.

Dans
le sous-sol des maisons, il faut diminuer le taux d’humidité pour
qu’ils le

trouvent
moins propice à leur survie.

En
dernier lieu, des traitements peuvent être appliqués mais devraient
être administrés par des spécialistes.

Nous traitons aussi tous les autres problèmes de parasites ( guèpes, fourmis charpentières, blattes, punaises de lit, vers blancs etc)

Pour en apprendre plus sur ces parasites, visitez notre Encyclopédie des parasites.

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